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mercredi 29 décembre 2010

L'émission de sukuk enfin sera possible en France

A l'occasion d'une réunion qui s'est tenue à Bahreïn récemment, un groupe de savants de l'AAOIFI* a approuvé, sous réserve de certains ajustements techniques mineurs, une structure qui pourrait permettre l'émission de sukuk en France à droit constant.

Cette validation est le fruit d'un travail de longue haleine conduit par divers intervenants sous l'égide de la commission finance islamique de Paris Europlace** depuis plus d'un an. Lire la suite...

Source: www.cifie.fr

jeudi 16 décembre 2010

Entre l'éthique du RIBA et l'éthique de ZAKAT

La signification exacte du mot ribâ est l’augmentation ou le plus. Ainsi défini, il est sans connotation morale ni idéologique. Il peut même être qualifié de licite (Halal) ou interdit (Haram). Dans le domaine de l’économie il désigne une forme d’accumulation qui, sans jugement de valeur et sans une visée éthique, reste recherche du plus sans limite ni fin. En particulier dans le domaine de la richesse et de l’argent, le ribâ trouve dans la nature humaine même ce qui justifie les attitudes et motivations pécuniaires. Du point de vu psychologique et morale, le ribâ peut désigner un désir du plus (en l’occurrence un désir de plus d’argent). Le ribâ est aussi, d’une certaine manière, une culture ou un (état d’)esprit qui caractérise notre mode de production de richesse : l’esprit du capitalisme est un ribâ. Or, le capitalisme c’est nous ! et l’esprit ribâ est notre : toujours plus de prospérité économique, voilà notre attitude la plus courante en fait.
Le ribâ qui peut déclencher lui-même la recherche d’encore plus (Coran 39/30), dans et à partir de ce qui nous ne possédons pas (la propriété des autres ou amoual annas) est la culture dominante dans le capitalisme. La finance est au cœur de l’économie, le prêt à intérêt est au cœur de la finance (Marx), on peut dire que le taux d’intérêt est lui-même désir de recherche de plus : il s’agit, du point de vue morale et éthique, d’une culture de ribâ (Thakafa rabawiyya).
La recherche du plus, sous forme d’intérêt ou de ribâ, qui se manifeste dans les biens et la monnaie est donc l’éthique qui domine encore notre système économique : le capitalisme. La capacité d’accumuler des capitaux, via le système d’intérêt composé, est caractéristique et fondamentale dans le capitalisme (Keynes).
L’éthique alternative est la zakah ! que dis-je ? Une zakah est comme recherche d’excellence et du plus mais d’un tout autre ordre et, pour tout dire en Islam, sa visée est la face de Dieu Lui même. Or dire zakah cela implique dépense et répartition de richesse entre les membres de la société des hommes. L’appel explicite à plus de zakah, comme pilier de l’Islam et devoir religieux pour un croyant, est aussi appel implicite à plus de richesse. Comment ? Du fait que la richesse est condition nécessaire qui permet la zakah : pour donner plus, il faut avoir plus. Mais ici la zakah ne peut être contaminée par la logique du plus. Le fondement moral et la visée éthique l’empêchent à travers des règles et normes formant ainsi une partie du cadre éthique dans lequel elle s’inscrit.
La visée éthique ou la morale de chaque personne fait appel à la croyance et à la foi : l’éthique zakah enveloppe la recherche du plus (ou le ribâ) : voilà la différence pour une éthique alternative. La logique du plus ou culture ribâ, n’a pas à envelopper toutes les pratiques et idées alternatives à caractère éthique mais elles devraient être enveloppées par la zakah. La zakah apparaît comme recherche d’excellence dont la visée est attachée à l’infini, en Islam la visée éthique est la Face de Dieu ; un Amour qui pousse à incarner le libre choix d’adoration. Dans le cadre des règles, normes et principes liés à la recherche dans l’acquisition et d’accumulation richesse, je cherche à maximiser le volume et la valeur, ayant la conviction profonde et la foi qu’il ne m’appartient ni biens ni même droit absolu d’user et d’abuser, je vise aussi, en cherchant l’excellence et la satisfaction de Dieu, à maximiser la redonner la zakah. Sadaqa, waqf et bien d’autres moyens sont aussi plus que des institutions destinés à la redistribution de richesse. La Zakah est donc une pratique religieuse et donc une croyance et un sincérité sont nécessaires.
Le ribâ comme concept, est beaucoup plus qu’une règle juridique négative d’interdiction, il est, dans son essence et du sens qu’on peut lui donner, liée à l’éthique. La zakah est plus qu’une institution et moyen de répartition de richesse en économie, elle contient l’essentiel, le cœur même d’un système : une éthique alternative au ribâ.
Il y a d’une par le ribâ, qui cherche lui-même à s’accumuler et se composer dans et à partir des biens des nos semblables, ou de ce que nous ne possédons pas en fait, et d’autre part la zakah dont la visé est un attachement à l’infini (la Face de Dieu en Islam) : voilà ce qu’il y a à comparer, deux éthiques différentes au sujet du sens ou de la visée, mais ne sont pas contradictoires. Reste à préciser les notions, analyser les liens et donner les implications en termes économiques. L’éthique zakah ne peut s’en passer de l’éthique ribâ, voilà l’énigme. Comment, en fait peut elle le contenir, sans l’anéantir ?
Il me semble possible de soutenir que le verset 39 de la sourat Arroum (Coran 39 :30) contient ce qui donne matière à réflexion au sujet de l’éthique qui caractérise notre capitalisme ; d’une éthique alternative et de ce qui fait la différence entre elles. Or les anciennes interprétations, exception faite de Saddi et Al Hassan, restent dans l’aspect du don intéressé (hibât et hadaya, ce qui par définition le ribâ halal) alors que les nouvelles ont à peine confirmé qu’il s’agit dans ce verset du ribâ objet de l’interdiction, comme il était dans la sourat 2 (Coran 275 :2). L’aspect éthique qui permet d’élargir le sens à partir du cadre ou contexte de l’analyse économique et de l’économie n’a pas été soulevé. Sans chercher à contredire une ancienne interprétation (qui n’a pas été en fait la seule mais la dominante), ni forcer le sens du verset pour qu’il s’adapte à une certaine vision, ni même inventer une herméneutique inconvenante, il semble possible d’aboutir à clarifier l’essence d’une éthique musulmane en matière économique. Si cette attitude face au sens des versets du Coran se qualifie de pragmatique alors qu’elle soit : comprendre le Coran à l’image du contexte ne devrait poser aucun problème, le sens de l’enseignement du Coran n’a pas à être figé. Là encore le cadre analytique du choix rationnel à partir de l’intérêt personnel ne sera pas objet de contestation radicale. De même pour des notions comme la propriété privée ou le marché. L’éthique Zakah ne nous semble ni radicale ni révolutionnaire, elle est humaine mais découle d’une foi en l’unicité divine. Quant au discours, il est possible de garder la forme exprimant certains objets de l’analyse en termes du calcul même dans la relation de l’individu avec des aspects qui relèvent de la religion. On ne compte pas allez jusqu’à l’adoption d’un économisme mais on ne trouve pas choquant de dire : j’ai intérêt à adorer Dieu, à avoir envie d’entrer au paradis, à faire un don…
Que les finances éthiques fournissent des alternatives dans notre système est une bonne chose, mais que du coté éthique elle-même des idées sur des éthiques alternatives commencent à émerger afin d’améliorer la situation dans le futur. Les musulmans peuvent participer plus et mieux en économie comme en culture et dans le politique (le vivre ensemble).

Par Moncef DRINE ( Diplômé en économie et finance internationale)

mardi 14 décembre 2010

La 10 ème année de l'IIIT France


A l'occasion des 10 ans de l'IIIT France nous avons l'honneur de vous convier à une soirée événement.
Cette soirée se déroulera:
Le samedi 18 décembre 2010 à 18H00.
Le programme de cet événement se présente de la façon suivante :
- Prise de paroles
- Diffusion de film IIIT 2000-2010
- Exposition de nos publications
- Buffet
Dans l'attente de vous comptez parmi nous, nous vous prions d'accepter nos salutations les plus sincères

Plan d'accès : 9-11, Avenue Michelet
93400 Saint Ouen
Métro : Carrefour pleyel
RER: Stade de France Saint-Denis linge D
Bus: 38, 177


lundi 6 décembre 2010

7e conférence annuelle Middle East Forum assurance (MEIF 2011).


Le marché de l'assurance régionales dans une nouvelle phase de développement passionnant caractérisé par l'introduction d'une surveillance plus étroite, la libéralisation et l'ouverture des marchés, plus de 450 délégués, représentant les décideurs de l'assurance-arabes et internationales et les sociétés de réassurance, de réglementation agences, les courtiers, et finance des organisations bancaires, sont mis à se rassembler:
7e conférence annuelle Middle East Forum assurance (MEIF 2011)
7 & 8 février 2011 au Ritz Carlton Royaume de BAHRAIN.

Source: www.megaevents.net

Proposé par Mourad (étudiant)

Éthique et finance en Islam



Le livre Éthique et finance en Islam d’Isabelle Chapellière (Ed. Koutoubia) est un ouvrage complet qui permet de mieux comprendre les enjeux économiques et politiques de la finance islamique. Dans cet entretien à Oumma.com, Isabelle Chapellière, revient notamment sur l’origine historique de cette finance, ses grands principes et l’intérêt qu’elle suscite auprès des gouvernements européens, notament en France.

Source:oumma.com

Proposé par Faouzi(étudiant).

mercredi 1 décembre 2010

L’éthique de l’entrepreneur en Islam


Une journée de formation :
L’éthique de l’entrepreneur en Islam
Au programme :

Sessions interactives
Les finalités des transactions commerciales en Islam
La jurisprudence des transactions financières entre le licite et l’illicite
L’actualité de la finance islamique en France
La dimension éthique de la concurrence

Table ronde
Questions-réponses en jurisprudence des transactions

Intervenants :
Cheikh Ahmed Jaballah : Professeur de théologie, directeur de l’IESH de Paris
Cheikh Ounis Guergah : Professeur de droit musulman, directeur des études
Mohammed Nouri : Chef d’entreprise, professeur d’économie Islamique à l’IESH de Paris.

Date : Samedi 4 décembre 2010, 10h-17h
Lieu : IESH de Paris ; salle des conférences
Adresse : 22 rue Charles Michels ou 13 Bd de la libération 93200 - Saint Denis

Modalités d’inscription :

Entrée libre
Inscription obligatoire (bulletin d’inscription à remplir par retour de mail ou par téléphone, places limitées).

Séminaire ouvert uniquement aux chefs d’entreprises, commerçants, professions libérales…
Déjeuner sur place

Contact :
Ammar ROUIBAH
Tél : 01 48 20 15 15 / Fax 01 48 20 41 12
Portable : 06 07 84 95 66
Courriel : ieshdeparis@gmail.com

Source: Faouzi ( étudiant)

jeudi 18 novembre 2010

Bonne fete de l'AIDE EL ADHA 1431 H / 2010


À cette occasion de l'Aïd al-Adha, jour de fête commémorant le sacrifice du prophète Abraham, les étudiants de l'IIITFrance vous souhaite ainsi à l’ensemble des musulmans de France, et dans le Monde entier : paix, joie, bonheur et sérénité.

Mourad
.

mardi 2 novembre 2010

3eme Edition du Forum Algérien de la Finance Islamique


La finance islamique et son développement en Algérie sera au menu de la troisième édition du Forum algérien de la finance islamique, prévu les 8 et 9 novembre prochains à Alger. Plusieurs experts du secteur bancaire et financier devront participer à ce forum, où selon les organisateurs, plusieurs thèmes seront abordés durant cette rencontre. Il y aura ainsi la problématique des banques privées dans le financement des entreprises privées algériennes, la finance islamique et son essor en Algérie.

Programme: Programme du Forum Algérien de la Finance Islamique

Source: Zoubeir Ben Terdeyet
Directeur, Associé Isla Invest

vendredi 29 octobre 2010

Ce prêt islamique qui dérange la Bred

La Bred a accordé un prêt particulier à un de ses clients musulmans. Certaines associations et certains clients dénoncent une attaque à la laïcité.

Alors que s'ouvre, ce jeudi, le quatrième forum sur la finance islamique, la Bred, banque du groupe Banque populaire, est au coeur d'une polémique. En cause: le premier prêt à l'habitat monté en France en respect des principes de la loi islamique - la Charia - et octroyé, en mai, à un "sportif de haut niveau" pour l'achat d'une maison en région parisienne.

Selon la Charia, les musulmans n'ont pas le droit de payer des intérêts lorsqu'ils empruntent de l'argent à une banque. Mais ils peuvent faire du commerce. Le prêt islamique consiste donc à ce que l'établissement de crédit intervienne en qualité de premier acheteur vis-à-vis du fournisseur, et de revendeur à l'égard du client. La banque achète le bien puis le revend à son client, moyennant une marge bénéficiaire convenue entre les deux parties, explique le site de La banque islamique.

Dominique S., cliente à la Bred depuis trente ans, est mécontente du nouveau prêt accordé par sa banque, elle a demandé la clôture de ses comptes. "Je vois notre démocratie républicaine - et celles des autres pays européens - lentement grignotée par les revendications de la communauté musulmane, la dernière manifestation en date étant cette irruption de la finance islamique dans nos vies. C'est pour réagir à cela et marquer ma désapprobation que j'ai demandé la fermeture de mes comptes."

La finance islamique, qu'est-ce que c'est?

C'est une finance conforme aux principes et aux convictions de l'Islam
, qui respecte les préceptes du Coran.

Pour certaines associations, ce mode de financement menacerait la laïcité. "Avec de telles pratiques, on est en train de changer les règles du jeu démocratique et républicain, [...] c'est totalement contraire aux principes de la laïcité. La finance islamique est réservée aux musulmans, c'est une discrimination religieuse", dénonce la controversée Christine Tasin, présidente de "Résistance républicaine".

La laïcité relève de la sphère publique et la banque n'appartient pas à cette sphère

Faux, répond Hervé de Charette, président de l'Institut français de la finance islamique.

"Tous les clients peuvent souscrire à un prêt islamique. De plus, la laïcité relève de la sphère publique et la banque n'appartient pas à cette sphère." Tout en reconnaissant qu'il faut "dépassionner le débat" et mettre un terme aux amalgames sur l'islam, Hervé de Charette soutient que "ces produits financiers ne sont qu'une 'variante de l'investissement solidaire".

Quant à la Bred, contactée par LEXPRESS.fr, elle fait la sourde oreille. "Il n'y a pas 'd'offre islamique'', ce prêt était une opération ponctuelle qui s'inscrivait dans une logique de développement et de recherche."


Le filon semble pourtant séduire de nombreux établissements financiers
. Une banque qui ne propose pas ce type de prêt avance une raison purement marketing à l'élaboration de ces produits financiers. "Les banques investissent sur ce genre de marché car elles pensent y trouver une clientèle, confie un établissement bancaire qui ne propose pas ce genre de prêt. C'est la démarche de toute banque qui se lance dans un secteur."

Par Julien Van Caeyseele, publié le 28/10/2010
LEXPRESS.fr

lundi 25 octobre 2010

La ZAKAT et son rôle en économie et finance islamiques


A la fin de notre diplôme DEFI 2009-2010 on doit présenter un mémoire de fin d'étude qui s'intitule:

La ZAKAT et son rôle en économie et finance islamiques


Réaliser par Nabil EL MECHTA et Mourad ZAIT
Sous la direction : Dr.Tarik BENGARAI
Cette publication est consacré à l’étude de l'impact de la Zakat sur l’activité économique, nous avons tenté à travers ce travail d’analyser les effets de la Zakat sur les différentes composantes de l’activité économique et financière. Le cadre d’analyse que nous avons choisi s’étend aux effets de la Zakat en amont et en aval du processus de production. En amont, la Zakat contribue efficacement à la dynamisation de l’activité économique en stimulant la demande de biens et services d’aisance. En aval, les prélèvements opérés au niveau des revenus générés par l’offre de ces biens et services procurent aux démunis un pouvoir d’achat inespéré qui contribue à la relance de la consommation de biens d’aisance au détriment des biens de luxe au cas où ces fonds restaient aux mains des riches.
Télécharger: La zakat et son rôle en économie et fianance islamiques
Lire le document version flash: le rôle de la ZAKAT en économie et finance islamiques

Hommage à notre professeur Ridha Chaïbi


Le jeudi dernier 21 octobre 2010 notre cher et bien-aimé professeur Ridha Chaïbi ( enseignant à l'IIITFrance) nous a quitté.. Que Dieu les prenne, lui et son père, en Sa miséricorde
.
Afin de rendre hommage à tout ce qu'il a pu représenter pour nous - ses étudiants

- nous souhaitons lui rendre hommage lors de la remise des diplômes des L3, lundi 25 octobre à 18h30. Nous organisons par ailleurs, ce samedi 30 octobre une veillée en sa mémoire et une collecte en vue de soutenir ses proches dans cette douloureuse épreuve.



Par Mehdi (étudiant )

Responsable de l'Association des Étudiants de l'IIIT - AEIIIT
www.aeiiit.fr

mardi 21 septembre 2010

Séminaire - Formation COFFIS

Séminaire annuel du COFFIS

8 et 9 Octobre 2010

2ème édition

Le Conseil Français de la Finance Islamique (coffis) organise en partenariat avec la Banque Islamique de Développement son deuxième séminaire.

La première journée est constituée de conférences données par les plus grand spécialistes de la finance islamique. La deuxième jounée sera consacrée à la formation.

Une formation de haut niveau avec les plus grand experts, tous de renommée internationale. Il s'agit d'une occasion indéniable pour rencontrer investisseurs et spécialiste de la finance islamique.


Finance Islamique: de l'adaptation à l'innovation


L'offre promotionnelle de 300 EUR les deux journées est prolongée au 30 Septembre 2010


Adresse: Centre UIC, 16 rue Jean Rey 75015 PARIS France


Inscription:

Une inscription préalable est obligatoire suivre ce lien

Profitez d'une offre promotionnelle: Participation de 300 EUR pour les deux journées pour toute inscription avant le 30 Septembre 2010.

Pour tout renseignement contact@coffis.fr

Salle LOUIS HARMOND

Espace Congrès UICP

16 rue Jean Rey 75015 Paris - France

Télécharger:Séminaire programme